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mardi 28 juin 2011

European citizen

Constantin arrive de Iaşi, en Roumanie, où après 4 ans de démarches, il vient d'obtenir sa carte d'identité roumaine.


Des dizaines de millier de moldaves font cette démarche chaque année. Pour obtenir la citoyenneté roumaine il leur faut prouver que certains de leurs ancêtres étaient roumains* et...s'armer de patience.

Leurs motivations sont avant tout économiques : un passeport roumain ouvre les portes de l'Union Européenne.

"En Italie je vivrai, je ne survivrai plus. Même survivre là bas est plus facile que survivre en Moldavie", explique Constantin.

La Moldavie, pays le plus pauvre d'Europe (avec un salaire moyen de 150 euros), se vide de sa population active. Officieusement, un quart de la population vit à l'étranger.

Je lui demande s'il est heureux, il sourit : "I'm an european citizen now...".






*Une partie de la Moldavie était roumaine jusqu'en 1941 date à laquelle les soviétiques  l'ont annexée et ont créé la République Socialiste Soviétique de Moldavie.

lundi 16 mai 2011

Chachlik

A l'arrivée des beaux jours le mot est sur toutes les lèvres.
Les parcs et les cours d'immeubles embaument la viande grillée et résonnent de rires et de musique populaire. On boit, on mange, on lézarde au soleil.

Nous nous sommes très vite adaptés à ce "sport national".
Un petit chachlik ce week-end?

Tango au musée

vendredi 13 mai 2011

Portrait d'une jeunesse volontaire (3)

Se rencontrer. S'apprécier, s'aimer (ou pas!). Partager cette aventure incroyable qu'est notre SVE en Moldavie. Et rentrer enrichis par toutes ces rencontres.

J'ai décidé de garder une trace de tous ces visages à travers une galerie de portraits et des interviews qui font échos à mes propres questionnements.

Portrait de famille.

Read it here in english


Pierre-Olivier dit PO, 30 ans, France (Paris), SVE 6 mois



Peux tu, en quelques mots, me dire ce que tu faisais avant ton SVE ?
Je travaillais dans l'audiovisuel, dans la post production. En gros, j'étais « monteur truquiste », je faisais les déroulement de génériques. En fait c'est un métier, je ne savais pas avant de le faire... (rires)

Pourquoi as-tu décidé de partir en SVE et particulièrement en Moldavie?
Ça faisait 5 ans que je travaillais, j'étais passionné, je me levais le matin en me diant « waw tu fais de l'audiovisuel c'est vachement bien ». Et puis j'ai fini par oublier pourquoi je faisais ça. J'avais plus le temps pour des projets perso, je voulais utiliser l'audiovisuel pour dire ce que j'avais envie de dire mais j'étais rentré dans une routine. J'aurais aussi bien pu travailler à la poste. Et donc j'ai pensé au SVE, j'étais juste à la limite d'âge. Je voyais ça comme un laps de temps où j'aurai l'esprit libre. Tu vois là, pendant 6 mois, j'ai fait de la photo, j'ai rencontré des gens, j'ai fait ce que j'avais envie de faire. Et en plus c'était aussi un cadre associatif avec une valeur sociale. J'avais envie de voir si je pouvais travailler avec des enfants. Cétait aussi un test pour moi.

Quel était ton projet en Moldavie ?
Je travaillais dans un centre d'animation pour enfants et adolescents.

Quels sont tes projets à ton retour ?
Je vais reprendre mon boulot car j'avais pris un congé sabatique et que je suis obligé sur le papier de reprendre.

De quoi rêves tu pour ton avenir? Est-ce que ce SVE a changé tes projets d'avenir?
Je vois l'audiovisuel comme un métier de jeunes, je ne veux pas faire ça toute ma vie. En Moldavie je me suis testé sur un nouveau métier, ça a fait appel à des nouvelles compétences. Ça m'a fait découvrir que je pouvais travailler avec des enfants alors que je ne pensais pas que j'en serais capable. En fait tu peux faire plein de choses avec des petits. Cette expérience m'a apporté de nouvelles idées sur ce que je pourrais faire. J'aimerais animer des formations, des ateliers photo, vidéo, peut-être pour petis, pour ados. C'est à cet âge là que c'est important. Aujourd'hui l'image est partout et je crois qu'il faut savoir comment elle est faite pour pouvoir critiquer, pour avoir du recul.
Qu'est-ce que tu retiendras en particulier de cette expérience ?
Du temps, cette expérience m'a donné du temps pour faire pleins de choses que je ne ne pouvais plus faire en bossant...de la photo, de la vidéo...C'était ce que j'étais venu chercher.

Piotr, 26 ans, Pologne (Łomża), SVE de 9 mois



Peux-tu, en quelques mots, me dire ce que tu faisais avant ton SVE ?
J'ai obtenu un Master en sociologie et ensuite j'étais en stage dans une ONG à Varsovie qui travaille principalement sur des problèmes d'éducation dans les villages en Pologne.

Pourquoi as-tu décidé de partir en SVE et particulièrement en Moldavie?
J'avais cette idée de faire un SVE déjà pendant mes études mais je n'avais pas trouvé de bon projet. Et puis, j'ai vu le projet d'ADVIT en Moldavie et c'était le genre de projet que je cherchais car je pourrais ensuite l'utiliser comme référence pour mon CV.

Quel était ton projet en Moldavie?
Je travaillais pour le bureau d'ADVIT (notre organisation d'accueil et organisation coordinatrice). Les tâches étaient principalement administratives. J'ai appris de nouvelles choses à propos des échanges de jeunes car ADVIT participe à des stages, aide des jeunes moldaves à partir en SVE, accueille des volontaires SVE, et organise des stages internationaux. Donc, c'était une bonne expérience, j'ai pu voir comment ça se passait de l'intérieur et je pense que je pourrais l'utiliser dans le futur.

Quels sont tes projets à ton retour ? Est-ce que ce SVE a changé tes projets d'avenir ?
J'ai commencé à envoyer des CV, je cherche un travail et grâce à ce SVE, parce que je travaillais dans un environnement international, je peux envoyer ma candidature dans des ONG internationales en Pologne. Au début, j'espérais que ça serait sympa de passer un an ailleurs pour enfin décider ce que je veux faire de ma vie mais ça ne s'est pas passé comme ça. Je n'ai pas d'idée précises à propos de mon futur.

De quoi rêves tu pour ton avenir?

C'est très dur pour le sgen sde notre âge de trouver un travail pour une longue durée. Je ne peux pas faire de plans pour l'avenir parce que c'est vraiment incertain. Mon rêve est simple : trouver un boulot qui me plaise.

Qu'est-ce que tu retiendras en particulier de cette expérience ?
Premièrement, c'était la plus longue période de ma vie que j'ai passé à l'étranger, donc c'était une expérience pour voir ce que ça serait d'être loin de mes amis et de ma famille. J'ai du rentrer 2 fois en Pologne pendant mon SVE donc je n'étais pas à 100% ici.
Ensuite, j'ai vraiment commencé à apprécier la Pologne. Quand je suis rentré, j'ai remarqué des choses que je n'avais pas remarquées avant et j'ai réalisé où mon pays en était et ce qu'on avait accompli ces 20 dernières années. Quoi d'autre ? C'était sympa de rencontrer beaucoup de personnes de nationalités différentes et de réaliser qu'on est tous pareils de manière générale. Je ne regrette rien, ce SVE était une très bonne expérience.



mardi 10 mai 2011

Convoi humanitaire

Déchargement du convoi humanitaire venu de France et affrété par les associations Moldavenir et Vent d'Est.

90m2 de matériel scolaire, livres, vêtements, lits d'hôpitaux, matériel médical, ordinateur, vélo...

lundi 9 mai 2011

Portrait d'une jeunesse volontaire (2)

Se rencontrer. S'apprécier, s'aimer (ou pas!). Partager cette aventure incroyable qu'est notre SVE en Moldavie. Et rentrer enrichis par toutes ces rencontres.

J'ai décidé de garder une trace de tous ces visages à travers une galerie de portraits et des interviews qui font échos à mes propres questionnements.

Portrait de famille.

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jeudi 5 mai 2011

Portrait d'une jeunesse volontaire (1)

Se rencontrer. S'apprécier, s'aimer (ou pas!). Partager cette aventure incroyable qu'est notre SVE en Moldavie. Et rentrer enrichis par toutes ces rencontres.

J'ai décidé de garder une trace de tous ces visages à travers une galerie de portraits et des interviews qui font échos à mes propres questionnements.

Portrait de famille.


lundi 2 mai 2011

Pâques des morts

Une semaine après Pâques, les moldaves célèbrent la « Pâque des morts » qui est la fête religieuse la plus importante de l’année, correspondant à la Toussaint des catholiques.

Les familles se retrouvent et se regroupent sur les tombes des disparus, le plus souvent dans les cimetières à la campagne. On mange, on boit, on chante. Les cimetières sont colorés et les tombes croulent sous les offrandes.

Le pope passe sur les tombes et y dépose du vin : "Christos a înviat!Adevărat a înviat!"


Pâques en Moldavie

Pâques est une fête très importante en Moldavie. Pour ce week-end chargé en traditions nous avons eu la chance d'assister à la célébration de la Pâque juive et bien sûr de la Pâque orthodoxe.

Entre traditions et détente, un résumé en images de ce week-end particulier :



et pur en savoir plus sur la Pâque orthodoxe en Moldavie :
http://www.moldavie.fr/spip.php?article319

vendredi 29 avril 2011

Des volontaires qui partagent leurs sourires

Basée à Chisinau, l'association "Les amis des enfants" parcours la Moldavie pour apporter des jeux et du bonheur aux enfants. Vendredi 15 avril, l'association était à Nemteni, un petit village sité dans l'est du pays.


mardi 12 avril 2011

Journée internationale des Roms

Vendredi dernier, c'était la Journée internationale des Roms. A Chişinău, une table ronde visant à élaborer un plan d'action pour soutenir les Roms était organisé pour l'occasion.

En conclusion de ces discussions, un spectacle était organisé à la Maison des nationalités (Casa Naţionalităţilor).








Merci à Susan Coughtrie pour la vidéo.
Vidéo et photos initialement publiée sur Azi.md

dimanche 10 avril 2011

Partie de campagne

Jeudi, Clémence et moi sommes de retour à Horodiste. Sacs sur le dos, nous nous rendons chez Luba pour qu'elle nous ouvre la maison. Toujours aussi avenante et bavarde, elle nous donne rendez vous à 19h pour la traite.


Dinguelinguelin...Les chèvres et moutons, de retour des champs, passent devant la maison. Nous les suivons et retrouvons bientôt Luba qui prend de l'eau au puits. Elle nous fait entrer chez elle : dans leur cour, comme traditionnellement dans la campagne moldave, il y a plusieurs petites maisons, mais l'hiver ils n'en utilisent qu'une pour pouvoir chauffer plus facilement. Luba et son mari Anatole y vivent seuls la semaine, jusqu'au retour de leur fils le week- end.


Nous nous réchauffons sur le lit chauffé par le poêle puis Luba nous appelle : il est temps de traire les brebis. Les agneaux dans la cour s'impatientent. Je donne le biberon/bouteille de vodka au petit marron et Clémence s'occupe du noir. Après les avoir pesé je commence à réaliser le sort qui les attend : ils seront mangés pour Pâques dans deux semaines ! Bien sûr, étant une "fille de la ville presque-végétarienne" je suis horrifiée. ça amuse Luba qui me fera même une bonne blague le lendemain matin en me présentant la carcasse du petit noir qu'elle avait finalement égorgé le matin même...


Puis atelier traite de la vache. Luba, patiente, nous laisse essayer. Bon, pas très concluant, on n'a pas le coup de main.


Après un bon repas bien arrosé (impossible de dire non à la tradition du vin maison qu'il faut boire d'une traite pour pouvoir ensuite passer le verre aux voisins), direction la maison (dans la boue et sans lumières c'est beaucoup plus drôle) pour une bonne nuit de repos.

Le lendemain, nous nous rendons à l'école maternelle pour leur apporter un peu de matériel et faire des activités avec les enfants. Lors de notre précédente visite nous avions été touchées par le peu de moyens dont dispose l'école.

Les enfants sont très timides au début. Ils nous observent d'un regard interrogateur et semblent un peu perdus quand nous leur proposons des activités manuelles. Mais avec l'aide des enseignantes ils se prennent vite au jeu et bientôt nous font des sourires et des câlins. Pas facile de communiquer car ils parlent un roumain un peu différent de celui qu'on apprend à Chisinau...

Après le repas nous constatons qu'ils n'ont pour ainsi dire aucun jouet et qu'ils se battent pour se partager les quelques petites voitures et poupées disponibles dans la classe. Fin de journée, on se sépare en promettant de revenir bientôt.



Lucas et des amis arrivent de Chisinau pour le week end.
Les jeunes du village nous invitent à la discothèque/bibliothèque/maison de la culture. Grand moment bientôt surpassé par la visite au bar du coin qui s'avèrera être la station service. Bonne tranche de rigolade.

Le lendemain nous visitons Tipova, un monastère creusé dans la roche face au Dniestr. Magnifique.



Encore un autre repas chez Luba, au son des guitares ramenées par les garçons. Luba nous cuisine un Colac (un pain en forme de couronne tressée) qu'elle nous donnera le lendemain pour le petit déjeuner. Le verre de vin traditionnel fait plusieurs fois le tour de la table. Noroc !