Comme vous vous en doutez surement (ou pas), ici en Moldavie, il fait très chaud ! Et qui dit chaleur dit envie de fraîcheur et qui dit envie de fraîcheur dit besoin de se baigner : ce sera notre programme de cet après-midi dominicale.
Avec nos nouveaux amis Moldaves rencontrés ce matin à l’église (eh oui ! notre vie à tellement changé ici que nous allons même à l’église le dimanche, comme le racontait Julie sur ce même blog), nous nous dirigeons donc vers une rivière, située à quelques dizaines de kilomètres de Chisinau. Il est onze heure quand la cérémonie se termine mais nous ne partiront pas avant… 15h ! En Moldavie, le temps ne défile pas comme en France et les habitants de Chisinau ont l’air de prendre plaisir à s’attendre les uns les autres pendant des heures sans aucune raison apparente.
Quoi qu’il en soit, nous finissons par embarquer dans un minibus, serrés comme des sardines. Après une trentaine de minutes de route, nous descendons au beau milieu de nulle part et attendons, à nouveau. Après plusieurs minutes sans comprendre vraiment ce que nous attendons, nous comprenons qu’une voiture doit venir nous chercher ici pour nous amener à la rivière. Le problème, c’est que nous sommes dix. Mais cela n’a l’air d’inquiéter personne.
Après une bonne heure d’attente, la dite voiture arrive enfin : c’est un Renault Kangoo. Cinq personnes montent, jusqu’ici tout va bien. Puis deux personnes les rejoignent à l’arrière et enfin, trois autres Moldaves et moi montons dans le coffre : c’est parti pour 20 minutes à fond les ballons sur des routes en terre défoncées, accroupis sur les genoux : dix secondes de plus et je perdais mes chevilles !
Notre arrivée au lac a alors sonné comme une délivrance. Nous avons attendus ce moment toute la journée. L’eau est bonne. En sortant, nos amis de l’église ont préparé à manger. Avant d’entamer le festin, ils bénissent le repas. Nous passons ici une après-midi que je qualifierai d’exceptionnelle, à partager tant de choses avec les Moldaves, à les écouter parler Roumain et à accepter avec beaucoup de reconnaissance tout ce qu’ils offrent aux étrangers inconnus que nous sommes.
Mais après quelques heures, les moustiques apparaissent. Et ceux-là sont tellement gros qu’ils semblent tout droit venus de Tchernobyl. Nos amis décident de passer la nuit ici : la tentation de rester est grande, mais les moustiques ont finalement raison de ma motivation.
Même si je sors défiguré de cette après-midi, cela aura valu le coup. Merci à Natacha, Mariana, Kate et tous les autres de nous avoir accueillis parmi eux. Merci à Alf de nous les avoir présenté.
En même temps l'exploit est facile quand on sait que Lucas rentre dans une boite à gant!
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