Quand on arrive dans un nouveau pays, c'est toujours la même chose: les premières sorties dans la rue sont comme de grandes aventures !
En me promenant dans les rues de Chisinau, je sais que je suis un étranger ici: j'ai l'impression que les gens parlent dans une langue qu'eux même ne comprennent pas et la ville ressemble à un enchaînement de rues que jamais je ne connaitrai. Et parce que nous restons un an dans cette ville, c'est encore plus frustrant que d'habitude de ne rien connaître. J'ai envie d'apprendre le roumain, pour parler aux gens, pour prendre un taxi ou simplement pour commander une bière dans un bar. J'ai besoin de connaître cette ville, pour aller où bon me semble sans me perdre à chaque coin de rue.
Parce que nous restons un an dans ce pays, j'ai envie de connaître son histoire, sa géographie et sa politique. A quelques kilomètres de la mer noire, les gens se sentent-ils européens ou russes ? Comment font-ils pour jongler constamment avec deux langues, le roumain et le russe ?
En parlant de mon désir de comprendre la Moldavie avec une collègue, celle-ci m'a répondu que "plus on reste longtemps dans ce pays et moins on le comprend". Cela en dit long sur la position si particulière de la Moldavie...
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