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Se rencontrer. S'apprécier, s'aimer (ou pas!). Partager cette aventure incroyable qu'est notre SVE en Moldavie. Et rentrer enrichis par toutes ces rencontres.
J'ai décidé de garder une trace de tous ces visages à travers une galerie de portraits et des interviews qui font échos à mes propres questionnements.
Portrait de famille.
Pia, 20 ans, Allemagne (Geldern), Weltwärst de 11 mois
Peux-tu, en quelques mots, me dire ce que tu faisais avant ton volontariat ?
Je venais de finir l'école
Pourquoi as-tu décidé de faire un volontariat et particulièrement en Moldavie?
Il y a beaucoup de raisons. L'une d'entre elle était que je voulais expérimenter la vie à l'étranger. Je voulais aussi faire quelques chose de pratique, après l'école et avant l'université, et ainsi voir si j'aime travailler avec des enfants, parce que je pensais à devenir professeur. Je voulais aussi apprendre une nouvelle langue, parce que je n'ai jamais été très forte dans ce domaine et je pense que c'est plus facile de vivre dans un pays pour y apprendre la langue.
Pourquoi la Moldavie? Parce que je voulais découvrir l'Europe de l'Est. Ca appartient à mon continent, c'est proche et pourtant, je ne connais pas. Et parce qu'il y a beaucoup d'immigrés qui viennent de cette région, je vois des gens originaires de cette partie de l'Europe partout où je vais dans ma vie de tous les jours. C'est important d'en savoir plus sur leur culture. Après, j'ai choisi la Moldavie en particulier à cause du projet.
Quel était ton projet en Moldavie ?
J'ai travaillé dans un centre d'animation. Au début, c'était un peu bizarre, parce qu'on n'avait pas grand chose à faire. On était trop libres pour faire des choses, et avec la langue, ce n'était pas facile. Finallement, j'ai réussi à organiser des cours d'anglais avec les enfants: en général, deux fois par semaine pour chaque petit groupe d'enfants. A part ça, j'ai fait d'autres trucs avec les enfants, comme des jeux, des travaux manuels… passer du temps avec eux et échanger, en somme.
Quels sont tes projets à ton retour ? Est-ce que ce volontariat a changé tes projets d'avenir?
Je ne sais pas. J'ai toujours su ce que je voulais faire, mais après cette année, mes plans ont changé. J'essaie de garder toutes les options ouvertes. J'aimerais faire quelque chose en rapport avec l'art thérapie, mais je ne peux pas commencer cette année. Je vais peut-être attendre une année pour commencer.
De quoi rêves-tu pour ton avenir?
Je ne sais pas, je veux rester spontanée. Et aussi, c'est très cliché, mais rester heureuse et satisfaite.
Qu'est-ce que tu retiendras en particulier de cette expérience ?
Je me souviendrais que j'ai beaucoup appris sur moi-même, plus que ce que j'imaginais au départ. Je me souviendrais que les gens en Moldavie sont très gentils et ouverts aux étrangers. Ils ont de bonnes traditions, mais il y a aussi beaucoup de boulot au niveau de la politique, de certaines attitudes, autour de l'identité du pays: mais je crois que c'est en bonne voie.
C'est une expérience que je ne voulais pas manquer, mais tout le monde devrait venir ici et expérimenter la Moldavie. Je ferais de la pub pour la Moldavie.
Se rencontrer. S'apprécier, s'aimer (ou pas!). Partager cette aventure incroyable qu'est notre SVE en Moldavie. Et rentrer enrichis par toutes ces rencontres.
J'ai décidé de garder une trace de tous ces visages à travers une galerie de portraits et des interviews qui font échos à mes propres questionnements.
Portrait de famille.
Pia, 20 ans, Allemagne (Geldern), Weltwärst de 11 mois
Peux-tu, en quelques mots, me dire ce que tu faisais avant ton volontariat ?
Je venais de finir l'école
Pourquoi as-tu décidé de faire un volontariat et particulièrement en Moldavie?
Il y a beaucoup de raisons. L'une d'entre elle était que je voulais expérimenter la vie à l'étranger. Je voulais aussi faire quelques chose de pratique, après l'école et avant l'université, et ainsi voir si j'aime travailler avec des enfants, parce que je pensais à devenir professeur. Je voulais aussi apprendre une nouvelle langue, parce que je n'ai jamais été très forte dans ce domaine et je pense que c'est plus facile de vivre dans un pays pour y apprendre la langue.
Pourquoi la Moldavie? Parce que je voulais découvrir l'Europe de l'Est. Ca appartient à mon continent, c'est proche et pourtant, je ne connais pas. Et parce qu'il y a beaucoup d'immigrés qui viennent de cette région, je vois des gens originaires de cette partie de l'Europe partout où je vais dans ma vie de tous les jours. C'est important d'en savoir plus sur leur culture. Après, j'ai choisi la Moldavie en particulier à cause du projet.
Quel était ton projet en Moldavie ?
J'ai travaillé dans un centre d'animation. Au début, c'était un peu bizarre, parce qu'on n'avait pas grand chose à faire. On était trop libres pour faire des choses, et avec la langue, ce n'était pas facile. Finallement, j'ai réussi à organiser des cours d'anglais avec les enfants: en général, deux fois par semaine pour chaque petit groupe d'enfants. A part ça, j'ai fait d'autres trucs avec les enfants, comme des jeux, des travaux manuels… passer du temps avec eux et échanger, en somme.
Quels sont tes projets à ton retour ? Est-ce que ce volontariat a changé tes projets d'avenir?
Je ne sais pas. J'ai toujours su ce que je voulais faire, mais après cette année, mes plans ont changé. J'essaie de garder toutes les options ouvertes. J'aimerais faire quelque chose en rapport avec l'art thérapie, mais je ne peux pas commencer cette année. Je vais peut-être attendre une année pour commencer.
De quoi rêves-tu pour ton avenir?
Je ne sais pas, je veux rester spontanée. Et aussi, c'est très cliché, mais rester heureuse et satisfaite.
Qu'est-ce que tu retiendras en particulier de cette expérience ?
Je me souviendrais que j'ai beaucoup appris sur moi-même, plus que ce que j'imaginais au départ. Je me souviendrais que les gens en Moldavie sont très gentils et ouverts aux étrangers. Ils ont de bonnes traditions, mais il y a aussi beaucoup de boulot au niveau de la politique, de certaines attitudes, autour de l'identité du pays: mais je crois que c'est en bonne voie.
C'est une expérience que je ne voulais pas manquer, mais tout le monde devrait venir ici et expérimenter la Moldavie. Je ferais de la pub pour la Moldavie.
Entretien réalisé à Chisinau le 29 juin 2011